35e session de la Cafac : le Gabon entend relever le défi de développement du secteur de l’aviation

Le secteur de l’aviation civile en Afrique a connu, depuis ces dernières années, un développement considérable avec l’émergence de plusieurs compagnies aériennes, telles qu’Ethiopian Airlines, Royal air Maroc, Rwanda Air ou encore plus récemment avec l’arrivée de Fly Gabon. Ce développement est également perceptible sur le plan organisationnel, avec la mise en place d’instances de régulation pour mieux encadrer le domaine. C’est dans ce contexte que le ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, séjourne actuellement à Brazzaville, au Congo, dans le cadre de la 35ᵉ session plénière ordinaire de la Commission africaine de l’aviation civile (Cafac).

La 35ème session plénière ordinaire de la Cafac se déroule actuellement en terre congolaise en présence de plusieurs spécialistes gabonais de l’aviation civile, dont le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), le général Éric Tristan Franck Moussavou, avec à leur tête, le ministre des Transports, de la Marine marchande et de la Mer, Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma.

La rencontre, débutée le 26 novembre dernier et qui s’achève en cette date du 29, revêt un double enjeu. En effet, la tenue de la 35ème session plénière ordinaire de la Cafac, s’inscrit dans un contexte où l’organisation célèbre également le 25ème anniversaire de la « décision de Yamoussoukro’’, l’un des fondements de l’aviation civile africaine.

En outre, la « décision de Yamoussoukro’’ prise, en Côte d’Ivoire et adoptée en 1999, par plusieurs chefs d’État et représentants de gouvernement africain, visait à favoriser l’accès au marché du transport aérien africain, secteur d’activité très concurrentiel. Cette mesure libérale, basée sur la suppression des restrictions, notamment sur les droits de trafic entre les pays signataires, a permis de développer le secteur.

Le Gabon prend une part active aux travaux de Brazzaville, pour renforcer le développement de l’aviation civile régionale. Une vision commune qui pourra être effective, par la mise en œuvre de certaines réformes, à l’instar de celles de la réduction des coûts liés aux carburants, aux tarifs des billets d’avion et l’accès facile aux visas entre les Etats. Autant de points importants qui constituent une base solide pour la politique de développement du secteur aérien en Afrique.

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