
Le Tribunal correctionnel, nonobstant les preuves des pratiques peu recommandables d’un père à l’égard de ses enfants, a débouté la mère de ces derniers sur une affaire de mœurs.
L’histoire, à s’y méprendre, ressemble pourtant à une initiation à l’homosexualité, voire à la pédophilie. Les images parlantes et ignobles mises à la disposition du Tribunal correctionnel de Libreville mettent en scène un père en tenue d’Adam et Eve, laissant ses deux fils de moins de 5 ans palper ses parties intimes.
Cela, en l’absence de leur mère séparée de leur géniteur par la faute de ce dernier. Mais qui cherche par tous les moyens légaux à les récupérer.
Cette affaire vient donc d’être jugée devant la juridiction précitée. Celle-ci, malgré les arguments brandis par le Ministère public, la plaignante, dame Ezzedine et son conseil, a rendu une décision pour le moins étonnante.
Le Tribunal correctionnel a en effet donné raison au père des enfants, le nommé Zissman. « Statuant publiquement contradictoirement en matière correctionnelle et en premier ressort, dit que l’ensemble des actes posés par l’intéressé reposent sur des faits immoraux. Le déclare par conséquent non coupable du délit d’attentat aux mœurs, le relaxe purement et simplement », a déclaré le Tribunal correctionnel.
Lequel a également débouté la mère en détresse de sa constitution de partie civile. Non sans la condamner aux dépens.
Insatisfaite de cette sentence, la plaignante a décidé de relever appel. Elle estime en effet qu’il faut se battre jusqu’au bout pour récupérer le fruit de ses entrailles, pour leur mieux-être.
Selon les explications données devant le Tribunal correctionnel le jour de l’audience, son ex-amant avait usé de subterfuge pour prendre les enfants qui vivaient pourtant avec elle. Depuis lors, il n’a plus jamais voulu les retourner à leur mère.
Non sans les contraindre à des pratiques indignes. Et, a-t-on entendu à l’audience, c’est la mère qui avait en fait surpris ces images lors d’un appel WhatsApp vidéo.
Au cours de cette même audience, le père ne s’était pas gêné de déclarer devant le Tribunal correctionnel qu’« il y a eu plus que ça ». S’il n’était pas allé beaucoup plus dans les détails, l’assistance, ce jour-là, s’est fait plusieurs idées. D’où le grand étonnement quant à la décision rendue par la justice gabonaise.