
L’instant a été organisé à l’initiative de la prophétesse Edwige Adda Mbanangoye, à l’occasion de la deuxième édition des Journées portes ouvertes des orphelins.
Divine est une petite gabonaise âgée seulement de 5 ans. Souffrant d’une malformation congénitale qui la met en détresse respiratoire, son pronostic vital est engagé et son état de santé nécessite une évacuation sanitaire.
Le week-end passé, au stade de Nzeng-Ayong, l’espace d’une demi-journée, à l’instar de milliers d’enfants vulnérables du Grand Libreville, elle est venue se recréer à l’occasion de la deuxième édition des Journées portes ouvertes des orphelins, initiée par la prophétesse Edwige Adda Mbanangoye, présidente de l’association Jésus-Christ est la solution (JSC)
Au menu de ces retrouvailles : des moments de prières, d’adoration et de détente, mais aussi une remise de médicaments aux structures qui accueillent et prennent en charge ces enfants.
À noter que cette deuxième édition a été marquée par la présence de la ministre des Affaires sociales, Nadine Natalie Awanang épouse Nato, à qui les responsables des centres d’accueil des enfants orphelins et vulnérables ont exprimé un certain nombre de besoins. Non sans lui présenter des cas difficiles qui montrent à quel point il est nécessaire pour l’État de soutenir ses structures dévouées.
À l’image d’une jeune fille de 15 ans orpheline de père, abandonnée par sa maman handicapée motrice et abusée sexuellement par un de ses oncles dont elle porte du reste une grossesse aujourd’hui. «Remise dans cet état au centre d’accueil, elle n’a aucune prise en charge médicale, subissant une menace d’avortement ou de fausse couche », a déploré Mme Adda Mbanangoye.
Des situations qui, pour la ministre, sont une invite à agir en faveur de ces enfants qui ne demandent qu’une plus grande attention. Plus d’une centaine parmi eux ne possèdent même pas un acte de naissance, ce qui signifie qu’ils n’existent pas sur le sol gabonais.