22 novembre 2024

Essassa : le combat de l’ADE pour la contrée

À l’occasion de sa sortie officielle, hier, l’Association pour le développement d’Essassa a dit fonder son espoir sur le Comité pour la transition et la restauration des institutions dirigé par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, pour sortir cette bourgade du sous-développement.

Comptant parmi les quartiers du deuxième arrondissement de Ntoum, Essassa est en proie à divers maux. Probablement un des sous-intégrés de cette commune par laquelle passent tous ceux qui, par voie terrestre, vont ou viennent de l’intérieur du pays.

Pour porter haut ses préoccupations, les fils et filles de cette localité ont décidé de se réunir au sein de l’Association pour le développement d’Essassa (ADE). Laquelle a fait sa première sortie samedi dernier devant près de 500 personnes venues s’informer de ses objectifs.

Non sans s’engager à soutenir les initiatives de l’ADE pour la défense des intérêts de cette contrée. Entendu que le mouvement associatif précité ne vise que l’essor d’Essassa et l’épanouissement de ses enfants, ont rappelé Moïse Moubeyi et Cédric Pango, respectivement président et secrétaire général de l’association.

Une espérance qui se fonde sur les  » actions visibles, concrètes et positives  » du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) depuis le coup de libération du 30 aout 2023. « Ne voulant pas rester en marge de ce nouvel élan, source d’une nouvelle espérance, les habitants d’Essassa ont décidé de se regrouper pour parler d’une seule voix, afin de porter haut leurs préoccupations », ont indiqué les deux responsables cités plus haut.

Non sans annoncer « le soutien de l’association à la politique de développement et de solidarité impulsée par le CTRI dont nous avons fortement applaudi, comme beaucoup d’autres Gabonais, l’arrivée au pouvoir sans effusion de sang « . Tout en interpellant les nouvelles autorités sur les attentes de ce quartier, en termes d’infrastructures à caractère économique et social.

Essassa abrite l’une des plus grandes zones économiques et industrielles du Gabon, située à Nkok. «Les exigences de la politique RSE des entreprises installées dans cette zone auraient pu et dû nous profiter. Mais, aussi curieux que cela puisse paraître, il n’en est rien. Nous souffrons au contraire de pollution liée aux activités des usines environnantes », ont-ils dénoncé.

Côté équipements collectifs, le quartier est dépourvu d’une unité de santé depuis belle lurette. De l’ancien dispensaire détruit pour les besoins du projet d’agrandissement de la Nationale 1, il ne reste plus que le logement de l’infirmier. Cette sortie officielle de l’ADE a été aussi l’occasion de lister d’autres attentes de la part des pouvoirs publics, notamment sur les plans de la sécurité qui n’y est plus garantie, dû chômage, de l’éclairage public, d’adduction d’eau potable, de l’éducation, de l’insalubrité et des routes.

Des questions qui auraient pu trouver des solutions si, concernant la RSE, les sociétés installées dans la localité la mettaient en pratique. «Les entreprises en question peuvent aussi agir comme Shell Gabon à Gamba, Total et Perenco à Port-Gentil, ou encore Comilog à Moanda », estiment les habitants d’Essassa.

Arrivé à la grande surprise à cette cérémonie, le haut représentant du chef de l’État, l’ancien ministre d’État Guy Bertrand Mapangou, a jugé légitimes ces attentes. S’engageant à les porter au plus haut niveau de la République.

Non sans saluer « l’action du 30 août dernier, qui, a-t-il souligné, a vu les forces de défense et de sécurité libérer le pays des mains d’une légion étrangère guère préoccupée par le quotidien des Gabonais ».

Read Previous

Japon : nouvelles technologies pour pallier le manque de main-d’œuvre

Read Next

États-Unis : l’homme greffé avec un rein de porc a pu quitter l’hôpital

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *