Des villes sont pratiquement coupées du monde dans le sud du Brésil, dévasté par des inondations. L’Etat de Rio Grande Do Sul est frappé depuis plusieurs jours par des pluies diluviennes. Plusieurs dizaines de personnes sont mortes d’après un bilan provisoire. La destruction des routes et de ponts complique l’intervention des secours dans les zones habitables noyées.
Une course contre la montre est engagée ce dimanche 5 mai dans le sud du Brésil pour faire face aux inondations monstres qui ont dévasté l’État du Rio Grande do Sul, provoquant la mort de près de 66 personnes et chassant de leur domicile plus 80.000 autres. Depuis les rues gorgées d’eau ou vue du ciel, l’ampleur de la catastrophe est frappante : des maisons dont on aperçoit à peine le toit, des habitants qui ont tout perdu en quelques minutes et le centre de Porto Alegre, la capitale moderne de l’État où vivent 1,4 million de personnes, totalement inondé
Les inondations ont en partie coupé Porto Alegre du reste du pays. Selon la police routière, les voies d’accès depuis le sud sont coupées à environ 15 km de la ville, mais il est encore possible d’y accéder par le nord. La principale station d’autobus est inondée et fermée et l’aéroport international de Porto Alegre a suspendu depuis vendredi toutes ses opérations pour une durée indéterminée.
Selon les experts, ces phénomènes climatiques extrêmes ont gagné en fréquence et en intensité avec le réchauffement climatique. Le Brésil a vécu une période de sécheresse historique l’an dernier dans le nord du pays et le nombre de feux de forêt a atteint un record de janvier à avril.