
Cette évidence est apparue mercredi dernier, dans le discours circonstanciel de la directrice provinciale des Affaires sociales de l’Ogooué-Maritime, à l’occasion de la mise en service officielle de l’EPEDA.
A l’inauguration de l’école provinciale pour enfants déficients auditifs (EPEDA) de Port-Gentil, Flora Carine Moussavou Bivika épouse Dibata, la directrice provinciale des Affaires sociales de l’Ogooué-Maritime, s’est allée dans une allocution on ne peut explicite sur la problématique de la prise en charge des enfants déficients auditifs. Avec des propos soulignant la nécessité d’améliorer cette prise en charge continue à l’échelle nationale, en se dotant des structures dédiées.
Ce discours tenu évidemment en présence de sa ministre de tutelle et du directoire de TotalEnergies EP Gabon a semblé souligner que l’intégration scolaire est la manifestation d’un fait social très large afférent à la place et au rôle des personnes vivant avec ce handicap dans notre société. Derrière, il s’agit de continuer à mettre en œuvre des politiques et moyens susceptibles de faciliter ou de favoriser l’intégration scolaire et sociale d’un enfant déficient auditif.
L’on peut déjà se féliciter de ce que, après Libreville qui abrite l’Ecole nationale pour enfants déficients auditifs (ENEDA), qu’une deuxième structure de ce genre ait enfin vu le jour. Il reste cependant à en implanter dans d’autres régions du pays.
C’est un besoin national car, comme l’a relevé la directrice provinciale des Affaires sociales de l’Ogooué-Maritime, «la problématique de la prise en charge de l’enfant en situation de handicap est encore un combat, d’autant que beaucoup reste à faire».
Autour de cette réflexion évoquée par Mme Moussavou Bivika épouse Dibata, il y a donc le rôle des services étatiques compétents et l’importante contribution des entreprises citoyennes dans la construction de tout parcours d’intégration de la population cible, à l’image de TotalEnergies EP Gabon qui, grâce au mécanisme de la PID-PIH, a fait sienne cette problématique.
Il est évident que pour les enfants, l’ouïe est fondamentale pour apprendre à parler, pour réussir à l’école et pour nouer des relations sociales. La déficience auditive représente donc un obstacle à l’éducation et à l’intégration sociale. Un obstacle cependant surmontable, à condition que les décideurs politiques en mesurent le bien fondé, dans un objectif d’égalité des chances.