22 novembre 2024

Pénurie de sucre : encore 3 semaines de patience pour les Gabonais

C’est l’échéance fixée par le directeur commercial de Les sucreries du Gabon, hier, au micro de Gabon télévisions.

Alors que le sucre se fait rare dans les marchés depuis près d’un mois, les Gabonais devront encore patienter 2 à 3 semaines pour un retour à la normale. Sinon, attendre la commande de 10 mille tonnes de sucre effectuée par le repreneur de Sucaf, laquelle arrive dans deux semaines. C’est ce qu’a laissé entendre le directeur commercial de l’entreprise, Donald Olo Nguéma, qui était l’invité ce dimanche du journal de Gabon Première.

Et d’expliquer la pénurie actuelle en ces mots : « L’ancien repreneur, Sucaf, n’avait jugé utile de continuer les campagnes sucrières, et donc il a fallu que le nouvel acquéreur prenne les rênes de l’entreprise, et commande plus de 16 mille tonnes de sucre à l’international, pour une valeur de 10 milliards FCFA. Un stock que vont compléter les 20 mille tonnes de sucre issues de la campagne sucrière qui débute ce 1er juillet 2024 (…) D’ici 3 semaines, vous aurez du sucre« , a-t-il garanti au micro de nos confrères.

S’agissant enfin des garanties pour que de telles pénuries ne se reproduisent plus, le directeur commercial de Les sucreries du Gabon (le nouveau nom de l’entreprise) a indiqué qu’en plus des actions citées plus haut, le nouvel acquéreur entend renforcer les outils de production à coup de milliards, et ouvrir un centre de production de sucre à Libreville (en plus de Franceville), qui concentre 70% des consommateurs. Un dispositif qui devrait contourner la difficulté d’acheminement du sucre, souvent ressentie par le passé.

Le 26 mai dernier, Sucaf a officiellement été cédée à l’entreprise turque MBF International (90%) et l’État gabonais (10%), pour une somme symbolique. En contrepartie, l’investisseur s’engageait à assurer la couverture du marché national pour un an, et mener la campagne sucrière de 2024 n’ayant pas été réalisée par SUCAF GABON. L’acquéreur devait également préserver les emplois et maintenir les prix du sucre sur le marché local.

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