Christian Edou 
Les déchets plastiques restent un des premiers ennemis de l’environnement, et le recyclage, une des premières armes. Mais alors que le Gabon célèbre la semaine de l’environnement, on déplore un déficit d’entreprises de recyclage du plastique au Gabon. Seulement deux PME sont enregistrées dans ce secteur, hormis les initiatives par à-coups. Trop peu, comparé aux 1.000kg de déchets plastiques produits chaque jour dans le pays.
C’est dire que ce secteur représente une niche d’emplois pour les entrepreneurs, comme pour les apprenants en quête de débouchés.
La donne pourrait changer dans notre pays, avec le projet de construction du Centre de Traitement et de Valorisation des Déchets du Grand Libreville, à nouveau évoqué en début de semaine, entre le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, une délégation de l’Union Européenne, et de la Banque Européenne d’Investissement (BEI). Une nécessité, dirons-nous, car en matière de pollution plastique, le prix de l’inaction est deux fois plus élevé que le prix de l’action.
La pollution plastique provient principalement des déchets ménagers, qui sont mal recyclés, mis en décharge ou abandonnés dans la nature. Ces déchets sont transportés par les vents, poussés par les pluies dans les égouts, les ruisseaux, les rivières, et finalement dans les océans.
