Christian Edou 
L’on s’achemine enfin vers la cessation définitive d’activités pour plusieurs entreprises publiques du Gabon, en faillite et en liquidation depuis des années, voire des décennies. Le Conseil des ministres de ce jeudi 20 juin s’est en effet engagé à régler l’ardoise liée à ce processus dans une future loi de finances.
«Le Conseil des ministres a pris connaissance de l’état des opérations de liquidation et de restructuration de 26 entreprises et établissements publics, exposé par le ministre de l’Économie. Il a en conséquence validé les recommandations proposées, notamment celles concernant l’inclusion des montants nécessaires dans une future loi de finances pour régler les dettes et les plans sociaux des structures, afin de finaliser rapidement les liquidations», indique le communiqué final du Conseil des ministres.
Au Gabon, plusieurs entreprises publiques sont actuellement en cours de liquidation, dont les plus emblématiques sont la PostBank, Octra, la Banque gabonaise de développement (BGD), ou encore Sotravil. Ces entreprises, bien qu’en faillite, continuent de coûter cher à l’État pour leur processus de liquidation. En effet, l’Etat alloue entre 10 et 15 milliards FCFA par an au chapitre Restructuration des entreprises publiques, renseignent les spécialistes. Quand on sait que certaines de ces boîtes sont à la remorque depuis des décennies, on imagine les sommes englouties. Vivement que la dynamique actuelle des autorités de transition, visant à clore ces dossiers, porte rapidement des fruits.
La liquidation d’une entreprise est un processus par lequel une société met fin à ses activités commerciales et cesse d’exister en tant qu’entité légale. Elle vise à régler ses obligations envers les créanciers et les actionnaires.
