19 septembre 2024

Diffusion de fausses informations : la fermeté de la justice à l’encontre de Stempy Love Obame

Jocelyn Nsimoro Obame, de son vrai nom, l’animateur télé a été condamné hier par le Tribunal correctionnel à un an d’emprisonnement dont trois mois ferme, à une amende de 200 mille FCFA ainsi qu’à verser la somme de 10 millions de FCFA à sa victime, Victorine Tchico, par ailleurs directrice de cabinet privé du président de la République.

En son article 93, la loi pénale en vigueur au Gabon dispose que «la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé l’ordre public ou sera susceptible de le troubler, est punie d’un emprisonnement de 5 ans au plus et d’une amende de 3 millions de FCFA au plus ».

Pour avoir violé cette disposition, Stempy Love Obame (Jocelyn Nsimoro Obame, de son vrai nom) le paie cash. Auteur d’une vidéo diffamatoire diffusée ensuite les réseaux sociaux, il a été condamné hier, par le Tribunal correctionnel, à un an d’emprisonnement (dont 9 avec sursis) et à une amende de 200 mille FCFA. De plus, il devra verser la somme de 10 millions à sa victime, Victorine Tchico, au titre des dommages et intérêts.

Dans la vidéo en question, l’animateur télé met en cause «des collaborateurs du président de la Transition qui prépareraient un complot contre lui». En détention au pénitencier de Libreville depuis le 14 juin courant, il y restera au moins jusqu’en septembre prochain.

Devant les magistrats de la juridiction précitée, Jocelyn Nsimoro Obame a semblé regretter son geste. Selon ses dires, «le complot en question concernait des nominations par les collaborateurs du chef de l’Etat à son insu, et que cela aurait été discuté dans une structure hôtelière de la place».

Dans le viseur de la justice qui a décidé d’aller à l’encontre des diffuseurs de fausses nouvelles, le célèbre animateur n’a pu prouver les faits à la barre. D’ailleurs, il avait fait une autre sortie, cette fois sur la première de télévision, où il avait admis le caractère mensonger des affirmations à l’origine de ses ennuis judiciaires.

Non sans reconnaître qu’il n’avait pas recoupé, avant diffusion, des informations sur Victorine Tchico, la directrice de cabinet privé du président de la République. Cette dernière, lésée, a donc saisi la justice.

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