La Rédaction 
Récemment, la paisible ville de Port-Gentil, au Gabon, a été secouée par un acte de vengeance numérique particulièrement troublant. Un individu, dont l’identité reste à confirmer, a choisi de publier des photos intimes de son ex-compagne sur les réseaux sociaux. Cette action insensée et irrespectueuse a non seulement violé la vie privée de la victime mais a également eu des conséquences profondes et douloureuses.
Le principe du «revenge porn» est simple : il s’agit de porter atteinte à l’honneur de son ex-petit(e) ami(e), en publiant à son insu des photographies ou des vidéos intimes le/la concernant sur internet. Publier des photos intimes sans consentement est non seulement répréhensible mais constitue également une violation grave des droits fondamentaux de la personne.
De plus, le code pénal gabonais souligne dans son article 313 que «est puni d’un emprisonnement de deux ans au plus et d’une amende de 2.000.000 de francs au plus, ou de l’une de ces deux peines seulement, quiconque a : fabriqué, détenu, distribué, importé, exporté, affiché, vendu, loué, édité, offert, de quelque manière que ce soit, tout imprimé, écrit, dessin, affiche, gravure, peinture, photographie, film ou cliché, matrice ou reproduction phonographique, emblème, objet ou image contraires aux bonnes mœurs ».
Par ailleurs, cet incident soulève des questions cruciales sur la sécurité numérique et les droits à la vie privée dans notre société moderne. Pour la victime, les répercussions sont souvent dévastatrices. Outre l’humiliation publique et la perte de dignité, elle peut faire face à des préjudices psychologiques sérieux, tels que l’anxiété, la dépression et même des conséquences sociales et professionnelles défavorables.
