La Rédaction 
En proie à de nombreuses situations de grèves depuis plusieurs années, le ministère des Eaux et Forêts avait connu une relative accalmie ces derniers temps, surtout avec l’avènement du Comité pour la transition et la restauration des institutions(CTRI) à sa tête. Mais les récents événements semblent indiquer que la trêve aurait pris fin.
En effet, suite au bras de fer avec son ministre de tutelle, le général de brigade Maurice Ntossui Allogo, le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (Synapef) a décidé d’entamer un mouvement d’humeur dès ce lundi 16 septembre 2024.
Une décision qui intervient après que le collectif ait entrepris des démarches auprès du Premier ministre de la transition, Raymond Ndong Sima.
De fait, les syndiqués envisagent d’utiliser ce moyen pour se faire entendre. C’est donc l’ensemble du territoire national qui pourrait être touché par la situation.
Le 13 septembre dernier, lors d’une assemblée générale, le Syndicat national des professionnels des Eaux et Forêts (SYNAPEF), par la voix de son président, Prince Marc Nsole Biteghe, avait demandé à l’ensemble des agents des Eaux et Forêts de mener des actions en vue de paralyser les activités, dès ce lundi 16 septembre et ce jusqu’à nouvel ordre :
« Nous nous sommes réunis suite à ce que nous avons décidé, la semaine dernière, après l’échec de la rencontre avec notre ministre de tutelle. Il a été décidé qu’on puisse se retrouver une semaine après pour faire le point concernant la demande déposée auprès du cabinet du Premier ministre», a indiqué Prince Marc Nsole Biteghe.
Une impasse observée qui a conduit à la prise de cette décision : «nous n’avons toujours pas eu de suite et donc nous étions censés prendre une décision ensemble par rapport à notre mouvement. Et, il a été décidé que dès lundi matin, le ministère des Eaux et Forêts doit être en grève sur tout le territoire».
