A partir de demain, mercredi 16 octobre 2024, l’Agence nationale du médicament et autres produits de santé va mener une vaste campagne de sensibilisation en milieu scolaire et estudiantin. L’opération, qui va durer sept mois, conduira également les organisateurs auprès des jeunes déscolarisés.
La consommation des stupéfiants ne cesse de prendre de l’ampleur chez les jeunes, interpellant les familles et les gouvernants sur les mesures à mettre en musique pour protéger les enfants de ce phénomène. Dans ce sens, le directeur général de l’Agence nationale du médicament et autres produits de santé (ANMAPS), le Dr Ange Mibindzou Mouelet, a échangé avec les hommes et femmes des médias, hier lundi 14 octobre 2024, au siège de son institution.
Occasion pour lui d’informer ses interlocuteurs de ce que, dès demain, il sera mené une campagne de sensibilisation sur l’usage détourné du médicament et de la consommation de drogues en milieu scolaire et universitaire. Le lancement de cette opération au lycée Raymond Boukat de Mindoube, en présence de Zita Oligui Nguema, en partenariat avec les ministères de l’Éducation nationale et l’Enseignement supérieur, mais aussi la Fondation «Ma Bannière» de la Première Dame.
A travers cette campagne, l’objectif est de sensibiliser, informer et éduquer les élèves et les étudiants aux dangers relatifs à la consommation des stupéfiants en milieu scolaire et de lutter contre le mésusage des médicaments à des fins non-thérapeutiques. Il faut noter que cette campagne durera sept mois.
Les personnels sensibilisateurs vont parcourir plusieurs établissements, à la rencontre des apprenants, avant de s’étendre par la suite sur les jeunes déscolarisés. «Nous essayerons aussi de démasquer les réseaux de vente de drogue, afin d’éradiquer le phénomène», a indiqué le Dr Ange Mibindzou Mouelet.
A l’issue de cette campagne de sensibilisation, les organisateurs escomptent une réduction significative de l’adhésion des jeunes aux drogues constatée à travers des enquêtes et des retours des établissements scolaires sensibilisés, la mise en place d’un dispositif de prise en charge accessible et connu des élèves consommateurs de drogues avec une augmentation du nombre de jeunes ayant recours à une aide spécialisée, la création d’une cartographie complète des établissements scolaires et universitaires sensibilisés permettant un suivi rigoureux des actions menées et une évaluation continue de leur impact, la diminution des cas de violences en milieu scolaire directement ou indirectement liées à la consommation de drogues, favorisant ainsi un climat scolaire plus serein et propice à la réussite éducative.