
Ce vendredi 25 octobre 2024, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, a convié la presse nationale et internationale, afin de porter à la connaissance de l’opinion, les principales articulations du processus électoral du référendum prévu se tenir dans les tout prochains jours.
En prenant la parole, le membre du gouvernement de la transition a souhaité enrayer tous les doutes autour du rôle du ministère dont il a la charge : « Toutes les initiatives prises par le ministère de l’Intérieur et de la sécurité le sont, en respect des dispositions légales en lien avec le référendum« , a indiqué Hermann Immongault.
Il a notamment soutenu son argumentaire avec la Loi 07/96 du 12 mars 1996 portant disposition commune à toutes les élections politiques en République gabonaise, récemment modifiée par la loi 19/24 du 05 août 2024, qui confère au ministère de l’Intérieur ces prérogatives. »J’invite l’ensemble des acteurs du référendum à prendre toutes les mesures, afin que cet exercice démocratique se déroule dans le respect le plus strict de la loi et des règlements qui encadrent son organisation« , a-t-il précisé. Pour organiser cette échéance, 89 commissions électorales ont été retenues pour l’ensemble du territoire national et 15 pour l’étranger, conformément à l’arrêté 1825/MIS/ du 21 octobre 2024.
Enfin, un appel a été lancé à l’endroit des commissaires, qui selon le ministre, doivent agir selon les textes légaux. Car, aucune action menée en marge de ces dispositions ne sera tolérée. Ils devront sécuriser le déroulement du scrutin, prévu pour le 16 novembre prochain, et centraliser les résultats électoraux. Pour ce faire, la liste des noms de membres des commissions locales et consulaires sera rendue publique d’ici le 26 octobre. La campagne sera ouverte le mercredi 06 novembre 2024 à minuit, pour finir le vendredi 15 novembre à 24 heures, comme le stipule le décret 410/PR/MIS/ du 21 octobre 2024.