Kevin ANDOUCKA 
En prenant la parole devant le parlement marocain, il y a quelques heures, le président français, Emmanuel Macron, a reçu un standing ovation de la part des députés de cette chambre des représentants, pour avoir réaffirmé le soutien de la France à la ‘’souveraineté marocaine’’, dans le cadre de la gestion de la zone du Sahara occidental en proie à plusieurs défis.
Au deuxième jour de sa visite d’Etat au Royaume chérifien, le président Emmanuel Macron a fait l’unanimité devant le parlement marocain en s’exprimant, sans langue de bois, sur les sujets qui avaient jusqu’alors terni, trois ans durant, les relations diplomatiques entre Rabat et Paris.
En effet, en prenant la parole devant les députés, le président français s’est prononcé principalement sur trois sujets de grande importance. Il s’agissait notamment de l’immigration, de la situation du Sahara occidental et des partenariats économiques qui engagent les deux Etats, la France étant le premier investisseur étranger au Maroc.
S’agissant du volet sur l’immigration, Emmanuel Macron a réaffirmé la volonté de son pays de trouver des voies de solutions pour sortir de cet état de fait, afin de réguler au mieux le mouvement de personnes entre le Maroc et la France, afin de stabiliser les relations d’amitié qui unissent ces deux nations. Car, a-t-il déclaré : ‘’je pense à l’immigration illégale et la nécessité d’une coopération naturelle et fluide en matière consulaire’’, tout en précisant que : ‘’le trafic illégal d’êtres humains ne profite à personne’’.
En ce qui est du pan économique, il faut noter que le Chef d’Etat français n’est pas venu seul. Il est accompagné pour ce jour en terre marocaine de plusieurs investisseurs français, définissant ainsi l’engagement de la France à accompagner le développement au pays de Mohammed VI, notamment dans la zone du Sahara occidental avec à la clé des projets ambitieux.
En outre, c’est visiblement le point sur le Sahara occidental qui aura suscité, de la part des députés marocains, un tonnerre d’applaudissements envers le président français. Tant le sujet évoqué par ce dernier relève de la souveraineté du Royaume du Maroc. En effet, en raison des troubles en méditerranée orientale et de ce qui s’est passé en Libye avec des conséquences au Sahel et au Maghreb, cette partie de l’Afrique est en proie à d’énormes défis, suscitant ainsi un intérêt particulier pour les deux nations.
