Après la cinquième audience du procès lié à l’assassinat de Jeannah Dany Dinabongho Ibouanga, communément appelée « Dina », une étudiante gabonaise de 17 ans vivant autrefois en Turquie, qui s’est tenue le 18 octobre 2024, sa famille a décidé récemment de sortir du silence, au moyen d’une vidéo où ils relatent le déroulé dudit procès.
En effet, au travers de ce poste publié sur TikTok, les parents de Dina livrent certains contours de l’audience. Pour ce qui est des avancées du procès, on apprend que des autorités judiciaires ont été changées. Il s’agit notamment du juge et du procureur en charge de l’affaire. En plus de cela, il y a eu comme autre bouleversement dans le déroulé dudit procès, la présence à la barre de quatre (4) témoins, sur les six (6) au total. Des changements qui toutefois n’ont pas fait bouger certaines lignes.
La juge nouvellement nommée, avait, dans un premier temps, accepté l’éventualité d’un élargissement de l’enquête, contrairement à son prédécesseur, ceci afin de mieux comprendre les circonstances de séquestration de la jeune Dina dans un sous-sol. Une requête formulée par ses parents, qui tiennent à savoir ce qui s’est réellement passé à cet endroit. Toutefois, à la surprise générale, elle aurait décidé de ne plus élargir l’enquête. Soutenant sa position par le fait qu’il n’y aurait plus assez de temps. Alors même que l’élargissement de l’enquête aurait eu pour but de savoir combien de personnes sont impliquées dans la séquestration, puis l’assassinat de la jeune compatriote.
Au-delà de ces points négatifs, pour la maman de Dina : « le cinquième procès a quand-même eu des témoins, et c’était plus sérieux par rapport aux précédents procès », s’est-t-elle exprimée.
La mort de la jeune étudiante inscrite à la Faculté de Technologie de l’Université de Karabük, en ingénierie de systèmes énergétiques, n’est pas un cas isolé. Il y a quelques années en arrière, c’était un autre talent gabonais qui perdait la vie à l’étranger, Ketch Eboro, étudiant en pharmacie, mort en Russie dans des circonstances troubles. Récemment, c’est la jeune congolaise, Diengo Lumbayi Alexandra, qui a été assassinée au Canada.
Des faits qui donnent finalement raison aux plus hautes autorités de la Transition, de militer activement, comme c’est le cas à l’heure actuelle, de dispatcher les étudiants boursiers dans les universités et grandes écoles nationales, afin de prévenir certains drames liés au racisme entre autres.