19 octobre 2025

Chantier Émeraude : quid des mesures de sécurité, après la mort d’un tâcheron ?

Après le décès tragique d’un jeune compatriote de 22 ans, Donald, qui avait succombé à ses blessures, après avoir effectué une chute depuis le 7e étage d’un immeuble du chantier de construction de la cité administrative Émeraude à Libreville, précisément au boulevard Jean-Paul II, à Bessieux, où il travaillait comme coffreur. Ce dernier s’était écrasé au sol, sur les barres de fer de « 20 », après avoir touché la dalle au 1er étage. Le jeune homme est mort sur-le-champ.

Aujourd’hui, des interrogations en rapport avec les conditions de sécurité sur ce chantier préoccupent davantage. Car, la perte de ce jeune ouvrier semble n’avoir pas servi de leçon aux responsables de ce site, au vu des manquements au niveau sécuritaire encore observés à ce jour. En effet, le chantier dirigé par la société libanaise ETAG, l’un des sous-traitants du groupe Mossaïc, adjudicataire des travaux de construction de la cité, offre un décor étonnant, après la mort de Donald.

En effet, en sillonnant les alentours du chantier, on peut remarquer la présence de plusieurs ouvriers dans des positions à risque, notamment à plusieurs mètres de hauteur, sans équipements de protection, à l’instar du harnais de sécurité. Un constat qui étonne plus d’un, car le projet, au vu de son envergure, a certainement des responsables en matière de santé et sécurité au travail.

A ce rythme, on est tenté de se demander où sont les experts qualifiés en QHSE de ce chantier et qui doivent faire appliquer les règles de sécurité à la lettre au risque d’enregistrer un nouveau drame ? Les autorités compétentes ne devraient-elles pas avoir un regard assez pointu sur ce site, après le décès de Donald ?

Pourtant, le décès de ce jeune compatriote aurait, sans doute, pu être évité si des mesures sécuritaires adéquates avaient été respectées, surtout en ce qui concerne les équipements que doivent bénéficier les ouvriers. Ajouter à cela, une surveillance accrue, de la part des responsables d’ETAG, dans l’utilisation sans exception et obligatoire des équipements de sécurité par les employés, afin de prévenir au mieux ce genre de drame.

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