A l’approche du scrutin référendaire du 16 novembre prochain, plusieurs gabonaises et gabonais s’expriment sur la question du projet de nouvelle Constitution. Hommes politiques, citoyens lambda et acteurs de la société civile, tous déclinent leur position en faveur ou non de la nouvelle loi fondamentale qui sera soumise à l’approbation du peuple.
Parmi ces acteurs, il y a le député de la transition Marcel Libama, qui a livré son opinion sur l’actualité politique de l’heure. Selon lui, ‘’la Constitution n’est pas un titre de propriété privée. Je dis non à ce projet constitutionnel’’, a-t-il indiqué.
Une position qu’il soutient en estimant que ce projet ne cadre pas avec les objectifs énoncés au départ par les militaires au lendemain du coup d’État du 30 août 2023, à savoir qu’ils devaient : ‘’préserver et promouvoir la paix sociale, éradiquer la corruption sous toutes ses formes et partout, restaurer la crédibilité, la fiabilité et la vitalité des Institutions, tel était le triptyque annoncé et sans cesse répété par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, aux premières heures du coup d’Etat jusqu’à son investiture officielle’’, a rappelé le parlementaire de la Transition.