La modernisation du cadre réglementaire des marchés financiers de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) est un objectif que chaque État membre souhaite atteindre. C’est pourquoi, depuis le 5 novembre dernier, et ce jusqu’à demain 8 novembre 2024, se déroulent dans la capitale gabonaise, une conférence et des ateliers exclusifs consacrés à la réglementation du marché financier de la sous-région et le développement de ses économies.
La thématique majeure de ces moments de discussion aborde, en effet, la modernisation du cadre réglementaire du marché financier des pays de la sous-région. C’est dans ce cadre que la rencontre de Libreville a été initiée par l’Autorité de régulation et de supervision de la CEMAC (ARSC) et la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), avec l’appui de la Banque mondiale (BM).
Ce rassemblement en terre gabonaise permet aux différentes parties de renforcer la volonté des pays membres de la CEMAC à œuvrer ensemble, mais aussi à fixer le cap pour l’avenir du marché financier communautaire, ainsi que l’amélioration continue de l’ensemble des actions à mener.
Pour Jacqueline Adiaba-Nkembé, présidente de la (Cosumaf), la modernisation du cadre réglementaire envisagée a plusieurs objectifs clés. « Il s’agit de renforcer la confiance des investisseurs, améliorer la protection des investisseurs, faciliter l’accès au marché et encourager l’innovation et la digitalisation », a-t-elle indiqué, avant d’ajouter que : « la CEMAC doit s’adapter pour rester compétitive et attractive, tant pour les investisseurs locaux que pour les capitaux étrangers ».
Outre les points évoqués, l’événement a également servi de cadre pour faire un bilan par rapport aux avancées réalisées par la COSUMAF, dans le cadre de la modernisation du cadre réglementaire du marché financier de la CEMAC et de faire une projection sur les points qu’il faudra finaliser afin de conclure la restructuration de ce cadre.