Justice/Woleu-Ntem : le présumé assassin d’Eddy Ze Meza sous les verrous

C’est par le biais d’une adresse officielle, faite hier, que le procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, Perrine Ada, a annoncé l’arrestation d’un individu, présenté comme le présumé auteur de l’assassinat d’Eddy Ze Meza, survenu le 30 octobre 2024. Une déclaration qui vient soulager les populations du septentrion, mais aussi la nation tout entière au vu de cet acte odieux.

« Dans le cadre de l’assassinat d’Eddy Ze Meza, survenu le 30 octobre 2024 à Oyem, les investigations du procureur de la République et des Officiers de police judiciaire (OPJ), ont abouti à l’interpellation de l’auteur principal présumé du crime crapuleux, en la personne du nommé Meyo Anicet Marcus, né en août 1980 de nationalité gabonaise, de profession chauffeur et ancien employé de la victime », a indiqué le procureur de la République.

C’est lors des interrogations que ce dernier a livré le déroulé de son plan macabre, et le mobile de cet assassinat crapuleux. Selon Perrine Ada, ce dernier aurait agi en planifiant un braquage, mais celui-ci aurait mal tourné. Outre cela, nous apprenons à travers l’autorité judiciaire que le mis en cause aurait posé son acte sous recommandation de la nommée Meyo Mebame Sylvianne, une femme de nationalité gabonaise, résidant également à Oyem, au nord du pays, sans emploi, et concubine du défunt.

Par ailleurs, si l’inculpation de Meyo Anicet Marcus dans cette affaire ne fait plus aucun doute, il n’en demeure pas moins que les éléments d’enquête laissent penser à une éventuelle complicité de plusieurs autres individus, qui selon le procureur auraient favoriser l’action du principal suspect, qui n’aurait pas pu exécuter sa manœuvre macabre seul.

« Nous tenons à informer le public que les enquêtes se poursuivent pour élucider toutes les zones d’ombre autour de cette affaire. Nous précisons que le niveau d’implication de toutes les personnes précitées sera clairement déterminé. Car, force reste et restera à la loi », rappelle Perrine Ada.

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