La sortie médiatique du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault, a annoncé officiellement, dans la nuit d’hier, la victoire du « OUI ». Mais cela a surtout traduit la vision du peuple gabonais par rapport au nouveau projet de Constitution que ces derniers ont largement approuvé, comme en témoignent les résultats définitifs soit 91,80% des voix.
C’est par le biais d’un communiqué lu en présence de certains médias nationaux et internationaux, que le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a livré les résultats du vote du Référendum qui s’est tenu le samedi 16 novembre dernier. Des données qui ont confirmé la tendance grandissante qui se dégageait progressivement en faveur du « OUI », au lendemain du scrutin. Ainsi, le peuple gabonais a approuvé la nouvelle Constitution à hauteur de 91,80% de suffrages, contre 08,20% seulement pour le ‘’NON’’.
Au-delà des résultats, l’un des enjeux majeurs du scrutin référendaire était le taux de participation, qui était très attendu et scruté par plusieurs observateurs. Toutefois, celui-ci a gravité autour de 53,54%, comme l’a indiqué Hermann Immongault, qui a eu la lourde charge d’organiser cette élection, conformément aux présentes dispositions légales en République gabonaise.
En outre, c’est au total 868 115 gabonais inscrits sur la liste électorale qui ont été appelés aux urnes, 463 066 d’entre eux ont pu voter. Par ailleurs, 8 893 bulletins blancs ou nuls ont été enregistrés, pour 454 173 suffrages exprimés, a déclaré le ministre de l’Intérieur et de la sécurité.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a précisé que la publication des résultats globaux au niveau national, portant sur les provinces et les commissions électorales consulaires, fera l’objet d’un autre communiqué ce lundi 18 novembre 2024.
Enfin, il faut noter que l’approbation par les Gabonais de cette nouvelle Constitution valide le remplacement de celle de 1991, qui avait été modifiée cinq fois, soit en 1994, 1995, 1997, 2000 et en 2023 par la loi 13/2023 du 19 août 2023, sous le gouvernail des anciens régimes de Bongo père et de son fils Ali Bongo Ondimba.