Dans le canton Komo-Ntoum, précisément à Donguila, les habitants se disent oubliés par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). Alors que la Transition menée par le président Brice Clotaire Oligui Nguema suscite de grands espoirs de changement dans tout le pays, la réalité sur le terrain pour cette localité est encore loin de combler cette espérance. Car, la population crie à une précarité croissante et appelle à l’aide pour que leurs conditions de vie s’améliorent.
Les infrastructures à Donguila, quelque peu insuffisantes, se sont considérablement dégradées au fil du temps. Les routes principales restent non goudronnées et sont devenues quasiment impraticables en saison de pluie. L’accès à l’eau potable, un besoin fondamental, demeure un luxe que peu d’habitants peuvent se permettre. Ces carences semblent démontrer d’un abandon de la région susmentionnée, pourtant stratégique dans le département du Komo-Mondah.
La situation des enfants de Donguila est particulièrement préoccupante. Contraints de parcourir de longues distances pour aller à l’école, ils subissent les conséquences directes de l’absence d’infrastructures adéquates. Leur éducation et leur bien-être en pâtissent gravement. Cette réalité semble quelque peu contraster avec les promesses de la Transition, lesquelles avaient suscité l’espoir d’un avenir meilleur pour les jeunes générations, à en croire les populations de cette région.
Ce sentiment d’abandon est d’autant plus poignant que, lors du récent Référendum, Donguila a voté massivement ‘’OUI’’ au changement proposé par le président de la Transition. Les habitants s’attendent à une prise en compte de leurs besoins et à des actions concrètes pour améliorer leur quotidien. Aujourd’hui, ils interpellent directement le président Oligui Nguema, espérant qu’il portera un regard attentif sur leurs cris de détresse.
Pour Donguila, le changement ne peut rester un simple slogan. Car, « l’essor vers la félicité » ne doit pas seulement être un rêve pour cette localité mais doit être perceptible par des actes. La population appelle donc à des actions fortes et concrètes pour répondre à leurs attentes. Des investissements dans les infrastructures routières, un meilleur accès à l’eau potable et des efforts pour rapprocher les services éducatifs et de santé, sont devenus indispensables. En écoutant les voix de cette localité, le CTRI devra transformer ce sentiment d’abandon en un exemple de succès de la Transition.