HAC/Affaire Opiangah : des médias mis en garde pour traitement « tendancieux et irrespectueux » de l’information

Dans un communiqué officiel diffusé ces dernières heures sur les antennes de la télévision d’État Gabon 1^ère, la Haute autorité de la communication (HAC), par le biais de son conseiller-membre et porte-parole, Jean Claude Franck Mendome, s’est insurgée face au traitement médiatique de l’affaire impliquant Hervé Patrick Opiangah. L’homme politique serait actuellement recherché par les officiers de police judiciaire dans le cadre d’une enquête en cours.

La Haute autorité de la communication (HAC), au cours de sa séance plénière ordinaire, a mis en garde certains directeurs de publication, qui ont été accusés d’adopter un traitement jugé ‘’tendancieux’’ et peu ‘’respectueux’’ des normes déontologiques et éthiques liées à l’activité journalistique. Il s’agit notamment de Tiramide média, Gabon Média Time (GMT), Kongossa News et Dépêche 241. Dans un rappel à l’ordre, la HAC a souligné que les journalistes doivent faire preuve d’une rigueur particulière lorsqu’ils traitent des affaires judiciaires, afin de ne pas compromettre le principe fondamental selon lequel la justice doit être rendue sans préjugés ni influences extérieures.

En s’autosaisissant de cette affaire, la HAC rappelle aux journalistes que leur mission d’informateur ne peut se substituer à celle de la justice. Cela implique une obligation d’objectivité et d’équilibre dans le traitement des informations relatives aux affaires judiciaires. La liberté de la presse, bien qu’essentielle dans une démocratie, demeure encadrée par le code de la communication au Gabon, qui impose des limites pour garantir le respect des droits individuels et l’intégrité du processus judiciaire.

Ce rappel à l’ordre intervient dans un contexte où les médias jouent un rôle crucial dans l’information du public, mais où il est également impératif que cette information soit délivrée avec prudence et responsabilité. La HAC semble déterminée à veiller à ce que les principes éthiques soient respectés dans le paysage médiatique gabonais, surtout en ce qui concerne les affaires aussi sensibles que celle impliquant Hervé Patrick Opiangah.