
L’Institut des maladies infectieuses Professeur Daniel Gahouma (IMIPDG) a récemment ouvert une formation destinée à ses agents administratifs. Organisée à son siège dans la commune d’Owendo, cette session porte sur le thème : « le circuit de la dépense publique dans un centre hospitalier universitaire ». Elle vise à renforcer les compétences des participants en gestion financière, rédaction des documents comptables, rapprochement d’écritures, passation des marchés publics et planification des appels d’offres.
Cette initiative s’inscrit dans la vision portée par le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui prône une gouvernance exemplaire des ressources publiques. Elle intervient dans un contexte où les faiblesses structurelles de la gestion publique ont été pointées du doigt par le premier ministre Raymond Ndong Sima, notamment lors du colloque gouvernemental du 14 octobre dernier.
La formation, supervisée par le directeur général de l’IMIPDG, Pr Oswalde Elisabeth Lendoye, mobilise divers agents : chefs de service, chargés d’études, conseillers du directeur général et agent comptable. Animée par des experts issus de la Direction générale des marchés publics (DGMP), de la Comptabilité publique (CP), du Trésor et de la Cour des comptes, cette formation met l’accent sur les normes et pratiques à respecter pour optimiser les dépenses publiques dans le secteur de la santé.
Lors de son intervention, Pr Oswalde Elisabeth Lendoye a souligné l’importance de cet atelier pour améliorer la qualité de service. « Le but principal est que la chose publique soit bien gérée et que les patients que nous recevons ici puissent bénéficier des meilleurs soins possibles, soutenus par une gestion rigoureuse », a-t-il indiqué.
Pr Pascal Christian Nze Obiang, le représentant du ministre de la Santé, a exprimé son soutien à cette initiative, qu’il considère comme une étape cruciale pour renforcer la gouvernance dans le secteur hospitalier. « J’encourage les organisateurs et participants à maintenir cet engagement en faveur de l’amélioration des pratiques administratives et financières, » a-t-il déclaré.
Cependant, l’absence non justifiée du contrôleur budgétaire de l’IMIPDG et de son adjoint, pourtant des personnalités centrales dans le circuit de la dépense publique, a été vivement regrettée. Cette formation, qui s’achèvera en fin de semaine, se veut une réponse concrète aux défis de gouvernance et un levier essentiel pour garantir une utilisation optimale des ressources publiques au bénéfice des patients.