Gabon : une solution pour les enseignants détenteurs d’un Bac et d’une formation universitaire de 2ans

Lors d’une interview récemment accordée à la rédaction de Gabon Média Time, Joachim Ondjila, inspecteur général des services du ministère de l’Éducation nationale, a fait le point sur l’affectation des 900 enseignants de sciences récemment formés. Il a affirmé que le ministère demeure pleinement engagé à trouver une solution pour les candidats titulaires d’un Baccalauréat (Bac) ou d’une formation universitaire (Bac+2) qui, malgré leur participation à la formation, n’ont pas encore été affectés.

Face à la pénurie aiguë d’enseignants que connait le Gabon actuellement, les autorités de la Transition ont récemment procédé au recrutement direct de 900 enseignants de sciences. Soucieuse d’apporter rapidement des solutions à cette situation, la ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a mis en place une formation intensive de deux mois pour ces recrues, afin de les préparer efficacement à leur mission.

En effet, les enseignants tant attendus commencent progressivement à prendre leurs fonctions à Libreville. Seuls ceux affectés dans les provinces qui n’ont pas encore intégré leurs classes, mais des ressources sont en cours de mobilisation afin qu’ils puissent rejoindre leurs postes de travail dès le deuxième trimestre. « Certains enseignants affectés à Libreville ont déjà pris en charge leurs classes, tandis que nous attendons les moyens nécessaires pour acheminer les autres vers leurs lieux d’affectation à l’intérieur du pays », a précisé Joachim Ondjila.

Certains enseignants titulaires d’un Bac ou d’un diplôme de niveau bac+2 (tel que le BTS ou le DUT) n’ont pas été inclus dans la liste des affectations. Joachim Ondjila a expliqué que cette exclusion découle des exigences de la Fonction publique, qui stipulent un niveau minimum de licence pour enseigner au secondaire.

Bien que le nombre exact de ces candidats non affectés ne soit pas précisé, des témoignages font état d’environ une centaine de personnes concernées. Toutefois, l’inspecteur général des services a souligné que le ministère explore activement des solutions pour cette catégorie d’enseignants, prenant en compte à la fois leur engagement et le déficit persistant d’éducateurs dans le pays. « Des mesures sont en cours pour réorganiser la situation et trouver des solutions adaptées à ces enseignants », a-t-il affirmé.

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