La Rédaction 
La presse gabonaise est en deuil. Josiane Christelle Mbang Nguema, journaliste au quotidien L’Union et présidente de l’Union des femmes de la presse gabonaise (UFPG), s’est éteinte hier au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Libreville. Admise en urgence le dimanche 1ᵉʳ décembre dernier, après une détérioration soudaine de son état de santé, la journaliste n’a malheureusement pas survécu.
La disparition de l’une des figures emblématiques de L’Union laisse un vide au sein de la profession et suscite une vive émotion parmi ses collègues et proches. Connue pour son engagement en faveur des femmes dans les médias et son professionnalisme, Josiane Christelle Mbang Nguema laisse derrière elle un héritage qui continuera d’inspirer la communauté journalistique gabonaise.
Responsable du service Magazine, Reportages et Femmes, Josiane était une figure discrète mais incontournable du paysage médiatique gabonais. Reconnue pour sa plume incisive, son professionnalisme et son sens aigu de l’analyse, elle s’était également distinguée par son engagement en faveur des droits des femmes et des causes sociales. Ces qualités lui avaient valu le respect et l’admiration de ses collègues ainsi que de nombreux acteurs du secteur médiatique.
Présidente de l’Union des femmes de la presse gabonaise (UFPG), Josiane incarnait un modèle de résilience et de dévouement. À la tête de cette organisation dédiée à la promotion des femmes journalistes au Gabon, elle a œuvré sans relâche pour défendre les droits et renforcer la visibilité des professionnelles des médias. Malgré un long combat contre la maladie, elle a continué d’exercer son métier avec passion et détermination, restant active jusqu’à ses derniers jours. Sa disparition prématurée laisse ainsi un vide immense dans le paysage médiatique national, où son engagement et son leadership resteront des exemples pour les générations futures.
Le décès de Josiane Mbang Nguema, figure emblématique de la presse gabonaise, continue de susciter une vive émotion. En effet, depuis lors les hommages affluent de toutes parts. Line Alomo, collègue et amie de longue date à L’Union, a exprimé sa profonde douleur face à cette perte soudaine : « c’est dur, c’était ma sœur. Elle laisse un vide et crée une douleur profonde. On se parlait constamment jusqu’à sa dernière heure », a-t-elle confié avec vive émotion.
Josiane Mbang Nguema lègue, au monde de la presse, un riche héritage.
