Parlement : rencontre stratégique entre le président de l’Assemblée nationale et le président du Roscevac

Jean François Ndongou, président de l’Assemblée nationale de la Transition, a reçu Nicaise Mouloumbi, président du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique centrale (Roscevac) hier au Palais Léon Mba. Cette audience, qui s’inscrit dans le cadre des initiatives visant à renforcer la durabilité économique et environnementale au Gabon, a mis en avant des enjeux cruciaux pour la filière bois du pays.

Lors de cet échange, le président du Roscevac a souligné l’importance de protéger l’Okoumé, essence phare de la filière bois gabonaise. À travers un plaidoyer structuré, Nicaise Mouloumbi a sollicité l’appui de l’Assemblée nationale pour l’inscription de cette essence emblématique dans l’annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Une telle mesure permettrait de mieux réguler son exploitation et d’assurer la pérennité de cette ressource face aux pressions du commerce international.

Cette proposition vise également à promouvoir une gestion durable de la forêt gabonaise, en cohérence avec les engagements environnementaux du pays. Le Gabon, reconnu comme un leader régional dans la préservation des forêts tropicales, pourrait renforcer sa position en intégrant davantage de mesures de conservation dans ses politiques. Cela garantirait non seulement la préservation de la biodiversité, mais aussi la valorisation équitable des ressources naturelles.

Jean François Ndongou, de son côté, a salué l’initiative du Roscevac, affirmant l’engagement de l’Assemblée nationale à accompagner les efforts de préservation des ressources naturelles. Il a assuré que les propositions faites lors de cette rencontre feraient l’objet d’une analyse approfondie pour une éventuelle mise en œuvre dans les politiques nationales.

Outre le plaidoyer sur l’Okoumé, cette rencontre a permis de poser les bases d’une collaboration renforcée entre l’Assemblée nationale et les organisations de la société civile. Ensemble, ces deux entités ambitionnent de promouvoir un développement économique aligné sur les principes de durabilité et de justice environnementale.

Ce dialogue stratégique entre les représentants de la transition politique et les acteurs de la société civile illustre une volonté commune d’intégrer les enjeux environnementaux au cœur des réformes en cours. Une dynamique essentielle pour construire un Gabon résilient face aux défis globaux.

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