Suspension de plusieurs cadres de la Cnamgs : la PCA Brigitte Anguilet Mba réclame justice

Plusieurs hauts responsables de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (Cnamgs) ont été suspendus de leurs fonctions vendredi dernier. Parmi eux figurent Audrey Christine Chambrier Voua, directrice générale, et Brigitte Anguilet Mba, Présidente du Conseil d’Administration (PCA). Cette décision intervient dans un contexte marqué par des accusations présumées de mauvaise gestion et de détournement de fonds. Cependant, la PCA a vivement contesté ces allégations dans un audio devenu viral sur les réseaux sociaux, demandant des preuves tangibles pour justifier sa mise en cause.

Dans cet enregistrement audio, Brigitte Anguilet Mba exprime son indignation et rejette catégoriquement les accusations portées contre sa personne. Elle déclare n’avoir jamais détourné un centime des fonds publics depuis le début de sa carrière. « Mon nom et mon image ont été salis », s’insurge-t-elle, tout en pointant du doigt les ministres des Affaires sociales et de la Santé, qu’elle accuse d’avoir orchestré une humiliation publique. Elle relate, non sans émotion, l’annonce de sa suspension faite en présence des médias, ce qu’elle considère comme un acte injustifié et dégradant.

La Pca critique également la participation du ministre de la Santé à la réunion où les suspensions ont été annoncées. Elle estime que sa présence était injustifiée et dénonce un « règlement de compte » à son encontre. Elle évoque des preuves supposées déjà détenues par les ministres, qu’elle demande à voir pour éclairer l’opinion publique sur cette affaire. « Que l’on me sorte les preuves de ce que j’ai fait pour mériter cette humiliation », martèle-t-elle, déterminée à rétablir son honneur.

Face à ces accusations qu’elle qualifie d’infondées, Brigitte Anguilet Mba appelle le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, à intervenir dans ce dossier. Elle demande une enquête équitable afin de rétablir sa dignité et celle de la Cnamgs. Pour elle, la justice doit prévaloir dans ce qu’elle considère comme une attaque personnelle visant à nuire à sa réputation.

Cette affaire suscite déjà de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, où le sort des cadres suspendus fait débat. L’évolution de ce dossier sera suivie de près, alors que la Cnamgs traverse une crise de confiance majeure. Les autorités compétentes sont désormais attendues pour éclaircir cette situation et rendre publiques les preuves à l’origine de ces suspensions.

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