La Rédaction 
A travers un atelier qui a eu lieu récemment à Lambaréné, chef-lieu du Moyen-Ogooué, les jeunes filles de cette province ont reçu une formation sur la culture de l’entrepreneuriat dispensée par le secrétariat général de la Commission nationale gabonaise pour l’Unesco en collaboration avec l’Ong « FANA VAZ ».
Cette formation avait pour objectif d’entretenir les jeunes filles sur la façon de mener des activités génératrices de revenus en milieu scolaire. En effet, il était question, par cette initiative, de booster les jeunes apprenantes dans l’activité entrepreneuriale, afin qu’elles puissent être autonomes tout en prenant en compte les enjeux caractérisés par les obstacles qui sont un frein pour les jeunes diplômés d’accéder à un emploi digne.
Contente de ce programme, qui a pour but de donner aux jeunes filles des techniques afin d’entrer progressivement dans le monde actif, la directrice d’Académie Annie-Flore Bouanga Simbouwe Epouse Reteno Ndiaye a recommandé, aux jeunes apprenantes, de prendre possession des enseignements qu’elles ont reçus.
« Chères apprenants, l’orientation de l’ordre économique mondial, axée sur l’évolution des échanges internationaux, nous impose et nous conduit à une véritable diversification des activités économiques. A ce niveau, les économies, des pays comme le nôtre, ne peuvent plus s’appuyer et compter sur l’emploi offert par les structures étatiques dites publiques. Il est désormais question de créer des richesses en se tournant vers des activités génératrices de revenus, pour un réel développement du secteur privé », a-t-elle souligné, en rappelant, à ces dernières, qu’elles devraient tirer bénéfice de cette position qu’elles ont aujourd’hui, tout en maximisant les acquis de cette formation.
Les participantes de cet atelier, quant à elles, ont exprimé leur gratitude à l’Unesco et à l’Académie provinciale, pour l’intérêt porté sur elles en leur permettant de participer à cette formation.
« Nous nous engageons à concrétiser tous les enseignements reçus durant cet atelier », a déclaré Virginie Barro Rendjogo, l’une des participantes.
