
À l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, célébrée hier 10 décembre 2024, l’association SOS Prisonniers Gabon (SPG) a organisé, une séance de sensibilisation auprès des élèves du CES Nelson Mandela de Libreville sur les violences scolaires. Cet évènement a permis à cette organisation de mettre en lumière les dangers du milieu carcéral et d’expliquer les impacts négatifs de l’incarcération sur l’avenir des jeunes. C’est dans ce contexte que Firmin Ollo Obiang, membre de cette association, a rencontré les élèves dans le cadre d’une initiative éducative.
Dans le cadre de son projet dénommé « Accès à la justice des détenus en période de Transition », initiative mise en œuvre en collaboration avec l’ambassade de France au Gabon, l’organisation SPG a marqué la Journée internationale des droits de l’Homme, hier, aux côtés des élèves de 3ème du CES Nelson Mandela de Libreville. Cet évènement, inspiré par la campagne annuelle du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH), dont le thème était : « nos droits, notre avenir, maintenant », a permis à l’association de concentrer ses actions de sensibilisation sur la problématique des violences scolaires.
L’association dirigée par le député de la Transition, Lionel Ella Engonga, précise que ce choix n’est pas anodin, car cet établissement a observé récemment une recrudescence des exclusions d’élèves en raison de comportements répréhensibles, tels que des agressions ou la vente de drogues. « Il nous a semblé pertinent de saisir cette Journée internationale des droits de l’Homme pour rappeler aux collégiens que, tout comme l’exclusion, les violences en milieu scolaire peuvent entraîner des sanctions pénales », a souligné un des représentants de SPG.
L’association, qui a aussi bénéficié de l’appui des autorités administratives de l’établissement ainsi que de la représentation provinciale (Estuaire) du Conseil national de la jeunesse du Gabon (CnjG), avait pour objectif de sensibiliser les jeunes élèves aux conséquences des violences scolaires, à la délinquance juvénile, et surtout aux dangers liés à l’incarcération. Les intervenants ont dépeint la prison comme « un endroit où leur avenir pourrait être compromis ».