Bitam : le délégué spécial de la ville échange avec les autorités sécuritaires

Le phénomène de l’insécurité semble repartir de plus belle dans certaines localités du pays, causant sur son passage, désarroi et malheur. Parmi les zones victimes de la montée en puissance de la délinquance, figure celle de Bitam, chef-lieu du département du Ntem, situé dans la province du Woleu-Ntem au nord du pays. Afin d’apporter une réponse forte à cette situation, le délégué spécial de la ville a convoqué une réunion stratégique avec les autorités sécuritaires de cette circonscription administrative, à l’instar des représentants de la Gendarmerie nationale (GN) et ceux des Forces de police nationale (FPN).

Le délégué spécial de la commune de Bitam, Jean-Michel Edou Sima, n’est pas allé par quatre chemins, et a aussitôt demandé aux Forces de défense et de sécurité de changer la donne sur le terrain. Le mode opératoire des malfaiteurs est bien connu de tous : « les bandits braquent et agressent, à l’arme blanche, des citoyens qui passent sur le tronçon Lycée Simon Oyono Aba’a – Agnizok, dès la nuit tombée », a expliqué un riverain. Pour ce dernier, cela est surtout dû au manque d’éclairage public dans cette zone, facteur déterminant pour le passage à l’acte des bandits.

Outre cet élément, il y a également celui lié aux horaires de convocation des voyageurs par les agences de transport terrestre. En effet, il est souvent demandé aux usagers en partance pour Libreville, d’être au lieu d’embarquement aux environs de 4 heures, quand on sait que le départ sur la capitale gabonaise n’aura lieu que 2 heures plus tard. Un manque d’organisation qui, dans certains cas, a des conséquences irréversibles, car, cela expose les voyageurs aux agressions.

Par ailleurs, le délégué spécial en a profité pour en savoir plus sur les raisons qui font que le phénomène se pérennise dans une zone où il y a une brigade de Gendarmerie. Il n’a pas manqué d’exprimer sa frustration, car ladite brigade est souvent fermée aux heures où les riverains se font agresser et dépouiller de leurs biens. Parmi les éléments d’explications apportés par le commandant de brigade, il y a celui du manque d’effectif.

Les zones à couvrir sont grandes par rapport à la ressource humaine disponible. Toutefois, il a rassuré que les unités opérationnelles vont redoubler d’efforts pour écarter ces indélicats. Le commissaire de la ville,, quant à lui, s’est inscrit dans le même élan, tout en soulignant que les patrouilles terrestres seront accentuées pour dissuader le passage à l’action.

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