Rudain-Frayse OKANA 
La désormais « Affaire Foberd-Gabon » n’a pas livré son dénouement, du moins c’est ce que laissent entrevoir les récentes péripéties qui l’entourent. Juste deux semaines après avoir été mis sous scellés par l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA), en raison de l’observation de plusieurs irrégularités, notamment sanitaires ; les établissements alimentaires de Foberd-Gabon peuvent à nouveau rouvrir. La décision fait suite à une inspection administrative menée par l’AGASA, hier, sur le site principal de l’entreprise à Owendo.
Le quitus de réouverture donné à Foberd-Gabon, par l’AGASA, concerne principalement le domaine alimentaire, secteur qui a révélé des anomalies inquiétantes lors de l’inspection menée il y a plusieurs semaines par cette agence et les éléments de la Direction générale des services spéciaux (DGSS), une enquête diligentée par les autorités gabonaises.
Toutefois, il faut noter que l’autorisation de rouvrir est sous conditions. En effet, l’entreprise doit veiller au respect des normes qui régissent la conservation des produits alimentaires, ainsi que la distribution de ces derniers. Sans oublier la réglementation en matière concernant la destruction desdits produits, lorsqu’ils atteignent leur date d’expiration.
Pour s’arrimer à ces normes, l’entreprise a procédé hier à la destruction des produits impropres à la consommation. Une volonté affichée de rectifier le tir après ce rappel à l’ordre musclé de la part des autorités gabonaises. Par ailleurs, avec cette décision de reprise des activités, ce sont au total plus de 1 500 employés qui vont reprendre le travail, après une période de chômage technique.
