
Depuis l’annonce du recrutement pour intégrer les Forces armées gabonaises (FAG), les candidats vivent une expérience qui laisse perplexe quant à l’organisation d’un tel évènement qui se veut national. Alors que ces concours représentent une opportunité cruciale pour de nombreux jeunes Gabonais en quête de stabilité et d’un avenir meilleur, cependant la gestion des épreuves met en lumière de graves dysfonctionnements.
Une coupure d’électricité en pleine épreuve
L’incident le plus marquant a eu lieu dans la nuit d’hier, lorsque la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) a interrompu l’approvisionnement en électricité dans plusieurs quartiers de Libreville touchant ainsi certains centres d’examen, tels que les lycées MBA et Paul Indjendjet Gondjout. Les candidats, déjà confrontés au stress des épreuves, se sont retrouvés à composer dans le noir. Certains ont dû même utiliser la lumière de leur téléphone ou des bougies improvisées pour terminer leurs épreuves. Un spectacle triste dans un concours de cette envergure.
Des lacunes organisationnelles préoccupantes ?
Outre les coupures de courant, les candidats dénoncent également des retards dans la distribution des épreuves, des incohérences dans les convocations, et un manque total d’encadrement. Plusieurs témoignages font état de salles de classe surchargées et d’une absence de mesures pour garantir des conditions d’examen équitables. « Nous sommes venus avec le désir de servir notre pays, mais ce que nous vivons ici est tout simplement humiliant », a confié un candidat visiblement exaspéré par la situation.
Le silence coupable des autorités ?
Malgré ces nombreux dysfonctionnements, les autorités gabonaises, notamment celles en charge de l’organisation du concours, n’ont pas encore réagi officiellement à ce sujet. Ce silence agace les candidats et leurs familles, qui attendent des explications claires et des mesures pour corriger ces manquements. Certains observateurs estiment que cette situation risque de nuire à la crédibilité des Forces armées gabonaises et à l’image des Institutions publiques de façon générale.
Une situation qui reflète un malaise général ?
Les dysfonctionnements entourant ce concours sont révélateurs d’un problème plus profond dans l’organisation et la gestion des évènements de ce type. Ceci surtout à une époque où le Gabon aspire à un nouveau départ. En effet, ce genre d’évènements met en lumière le besoin urgent de réformes et d’une meilleure coordination des services publics. En attendant, les candidats espèrent que leurs efforts ne seront pas éclipsés par ces multiples failles organisationnelles.