
Le Ghana, sous la présidence de Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a franchi une étape historique en approuvant l’entrée sans visa pour tous les ressortissants africains. Cette décision qui marque un tournant dans la politique migratoire du pays, fait du Ghana l’un des rares États africains à ouvrir ses portes, de manière aussi généreuse, à ses voisins du continent.
Alors que la mobilité des personnes en Afrique reste souvent entravée par des barrières administratives et des exigences de visa assez complexes, l’initiative audacieuse du président ghanéen vise à renforcer l’intégration africaine et à stimuler la croissance économique régionale. Mais quelles seront les implications de cette mesure pour le Ghana et l’Afrique dans son ensemble ?
Le gouvernement ghanéen a annoncé que cette nouvelle politique concernerait tous les ressortissants africains, quel que soit leur pays d’origine. Cette mesure s’applique aux voyageurs d’affaires, aux touristes, mais aussi aux investisseurs et entrepreneurs souhaitant établir des relations avec le pays. Le président Akufo-Addo a précisé que l’objectif était de faciliter les déplacements, non seulement pour encourager le tourisme, mais aussi pour stimuler les échanges commerciaux et renforcer la coopération politique entre les nations africaines.
Pour garantir une gestion fluide de cette politique, les autorités ghanéennes ont assuré que des mesures seraient mises en place pour sécuriser les frontières, en particulier pour éviter les abus et les risques liés à une mobilité incontrôlée.
En effet, la décision de permettre l’entrée sans visa aux ressortissants africains s’inscrit dans une démarche plus large de promotion de l’intégration continentale. Le Ghana, historiquement actif dans les initiatives panafricaines, voit cette ouverture comme un moyen d’encourager une Afrique plus unie et interconnectée.
En encourageant la libre circulation des personnes, le Ghana montre l’exemple et contribue à la réalisation des objectifs de l’Union africaine en matière d’intégration et de libre circulation des biens et des personnes. La suppression des visas pourrait ainsi favoriser une coopération plus étroite entre les pays voisins et renforcer les liens économiques et sociaux dans la région.