Rudain-Frayse OKANA 
Bien que son investiture soit prévue pour le 20 janvier 2025, le retour de Donald Trump engendre le grincement de dents, notamment sur la question migratoire; et ceux malgré la catégorie des postulants aux portes des États-Unis, les positions du milliardaire américain sont très dures. C’est dans ce contexte que les facultés américaines ont recommandé à leurs étudiants étrangers, bien qu’étant en période de vacances scolaires d’hiver, de regagner le pays de l’oncle Sam avant l’investiture du 47e président américain.
Les recommandations des Universités américaines se justifient par le fait que le retour de Donald Trump à la Maison Blanche pourrait ouvrir la voie à la mise en place d’une politique migratoire plus stricte, modifiant ainsi les perspectives d’avenir de plusieurs étudiants étrangers. En effet, lors de ses prises de parole pendant la campagne présidentielle, Trump n’a pas manqué de faire des déclarations fortes, en vue de toucher un électorat Républicain très hostile à la politique migratoire d’ouverture prônée par l’administration sortante de Joe Biden, accusée d’avoir laissé entrer sur le sol américain plus de migrants que aucune autre administration avant.
Pour appliquer sa politique, Donald Trump envisage notamment d’accentuer l’interdiction de territoire des citoyens en provenance de certains pays, disposition mise en place en 2017, lors de son premier passage. Outre cela, il envisage d’ aller plus loin, en procédant à l’annulation des visas étudiants des personnes originaires de pays ouvertement hostiles aux États-Unis et notamment Israël.
Les facultés américaines ont donc souhaité anticipé tout éventualité, et conseillent aux étudiants étrangers inscrits dans leurs programmes de revenir aux États-Unis avant le 20 janvier 2025, au risque de voir les nouvelles dispositions migratoires leur empêcher de regagner le sol américain.
Par ailleurs, parmi ces pays dont les ressortissants pourraient être visés par cette interdiction de retour aux États-Unis, nous avons certains pays africains, à l’instar du Nigéria, le Soudan, la Tanzanie, la Libye ou encore la Somalie.
