
Ce jeudi, les avocats français et gabonais de l’ancienne première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, et de son fils, Noureddin Bongo Valentin, animeront une conférence de presse commune en vue d’apporter des éclaircissements sur les conditions de détention de leurs clients. Cette sortie fait suite à leur première rencontre avec les détenus, le 19 décembre dernier, et vise à informer le public et les médias sur leurs situations actuelles.
Le communiqué publié, il y a quelques heures seulement, par les avocats de la défense indique que la rencontre de décembre dernier avec leurs clients a permis de recueillir des informations de première main sur les conditions carcérales dans lesquelles se trouvent les deux mis en cause. Les avocats se disent préoccupés par le traitement réservé à leurs clients et souhaitent attirer l’attention des autorités gabonaises et internationales sur leurs droits.
Sylvia et Noureddin Bongo, qui sont actuellement accusés dans le cadre d’une affaire liée à des soupçons de détournement de fonds publics et d’autres irrégularités, n’ont pas encore été jugés et leurs avocats insistent sur le respect de leurs droits fondamentaux durant la procédure judiciaire.
Lors de la conférence de presse, les avocats communiqueront sur de nouvelles informations concernant l’état de santé de leurs clients, ainsi que sur les conditions de leur détention, qu’ils jugent inquiétantes. L’objectif étant également de mettre en lumière les violations potentielles des droits de la défense et de demander des mesures concrètes pour garantir un traitement équitable dans le cadre de cette affaire.
La conférence du jour pourrait également aborder le point sur les implications politiques de l’incarcération de Sylvia et de son fils. Celle-ci permettra de clarifier, de même, la question de savoir si les autorités gabonaises sont-elles prêtes à garantir une procédure judiciaire équitable et respectueuse des droits et des normes internationales. Les avocats espèrent ainsi attirer l’attention sur ce dossier, non seulement pour défendre les droits fondamentaux de leurs clients, mais aussi pour préserver l’intégrité du système judiciaire gabonais.
La conférence de presse de ce 9 janvier sera donc un moment clé pour comprendre les enjeux légaux et politiques de ce dossier, qui suscite déjà de nombreuses réactions au sein de l’opinion.