Défense nationale : un nouveau directoire à la tête du B2 pour éradiquer les dérapages ?

La journée d’hier a été marquée par la tenue du deuxième Conseil des ministres de l’année, sous la présidence du Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition, chef de l’État. Cette réunion s’est déroulée au Palais de la présidence de la République et a vu la participation du nouveau gouvernement récemment nommé.

Cette session du Conseil des ministres a été particulièrement attendue par les citoyens gabonais, surtout à la suite de l’incident tragique, survenu il y a quelques semaines auparavant, où le jeune second maître Johan Bounda est décédé durant son incarcération à la Direction générale de contre-ingérence et de la sécurité militaire (DGCISM), dans des conditions troubles. Cet évènement a suscité une onde de choc dans le pays et a mis en lumière des préoccupations croissantes concernant les conditions de détention et les pratiques au sein des institutions militaires.

Ainsi, l’un des points centraux abordés lors du Conseil des ministres d’hier était le volet défense, avec des changements notables annoncés à la tête de la DGCISM, communément appelée B2. En effet, l’ancien directoire a été évincé, et des nouvelles autorités prennent la tête de l’organisme sécuritaire. Parmi ces derniers il y a entre autres : le colonel Joseph Ondo Be, comme directeur général et le lieutenant-colonel Joël Olard, directeur général adjoint.

Outre la direction générale, il y a que les directions ont également connu des mutations. On a : la direction des contres-ingérences dont le commandant Jean-Baptiste Oyama est le nouveau directeur, puis la direction de la sécurité militaire avec le capitaine Eric Thomas qui devient le nouveau directeur, sans oublier la direction des enquêtes spéciales dont le lieutenant-colonel Ida Samouana Maroga désormais directeur.

Des nominations qui visent sans doute à ramener la sérénité dans les rangs de cette institution militaire, après avoir été éclaboussée par le scandale de l’affaire Johan Bounda, un soldat qui a trouvé la mort dans les mains de ses frères d’armes. Une situation invraisemblable.

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