
La question ne cesse de faire débat dans l’opinion depuis l’arrivée du président Donald Trump à la maison blanche. Mais, malgré les spéculations diverses autour de ce questionnement, les États-Unis n’ont pas retiré au Gabon leur financement. Du moins, c’est ce qu’a tenu à clarifier, hier, l’ambassadrice américaine Vernelle Trim FitzPatrick lors de sa rencontre avec le président Brice Clotaire Oligui Nguema.
Au cœur des discussions : le renforcement du partenariat économique entre les deux nations et l’attractivité du Gabon pour les investisseurs américains. Parmi ces points, plusieurs autres sujets ont fait l’objet d’un échange fructueux entre les deux personnalités, dont le financement apporté au Gabon par Washington, entre autres.
A ce propos, on peut déjà noter les projets financés jusqu’alors par les États-Unis au bénéfice du Gabon, notamment le programme Cybastion, DigiEmpower, pour ne citer que ces deux-là.
Concernant le premier cité, le ministre de l’Économie numérique, le général Bonjean Rodrigue Mbanza, a détaillé les axes majeurs de celui-ci qui sont, entre autres, le renforcement des infrastructures numériques et la cybersécurité avancée qui permettent la mise en place d’une identité numérique.
S’agissant du programme DigiEmpower, conçu en partenariat avec Cisco, constitue un volet essentiel de la coopération entre Libreville et Washington. Il prévoit la formation de plus de 1 000 jeunes gabonais des deux sexes aux métiers du numérique, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités professionnelles.
Si de tels projets sont en cours, alors les spéculations autour du financement apporté par le pays de l’oncle Sam au Gabon qui aurait cessé dès l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche ne sont pas fondées. Car, la coopération diplomatique entre les deux Etats est restée au beau fixe.