
La Haute autorité de la communication (HAC) a annoncé, hier, la fermeture de la radio Mulamba, émettant sur la fréquence 89.3 FM, en raison de contenus jugés dangereux pour la société et d’actes de piratage. Cette décision intervient après une analyse approfondie des activités menées par cette station à Libreville.
La fermeture de la station radio Mulamba fait suite à plusieurs plaintes concernant la diffusion de contenus potentiellement nuisibles, incluant des pratiques telles que : des prétendues guérisons miraculeuses, des consultations spirituelles en direct, ainsi que des accusations publiques concernant la responsabilité des maladies des auditeurs. Ces émissions ont été perçues comme mettant en danger la crédibilité des informations et la sécurité des auditeurs.
Lors de l’audition du pasteur Serge Mulamba Nkashama, dirigeant de la station, il a été constaté qu’aucune autorisation légale n’avait été délivrée à la radio incriminée pour son fonctionnement sur le territoire national.
En outre, il a été confirmé que la fréquence utilisée par la radio Mulamba a été obtenue de manière illicite, ce qui constitue un cas de piratage audiovisuel. Cette situation a ainsi conduit la HAC à prendre des mesures disciplinaires sévères à son en contre.
En raison des irrégularités administratives et juridiques constatées de la part de la radio Mulamba, la HAC a simplement ordonné la fermeture de cette station jusqu’à nouvel ordre. L’institution a également averti toutes les autres stations et médias audiovisuels non conformes de suspendre immédiatement leurs émissions et de se conformer aux normes et lois en vigueur. Une mesure qui fait suite à un communiqué de la HAC datant du 22 janvier 2025, dans lequel l’instance avait déjà dénoncé les pratiques de certaines radios confessionnelles diffusant des informations trompeuses concernant des sujets similaires.