
Attendue par de nombreux compatriotes, la seconde vague du projet Taxi Gab+ va s’ouvrir demain, mardi 18 février 2025, par le dépôt officiel des dossiers de candidature. Par cette démarche, les autorités gabonaises, à travers le Pôle national de promotion de l’emploi (PNPE), vont une nouvelle fois, sur des critères bien définis, procéder à la sélection des futurs bénéficiaires de ces véhicules à usage commercial.
Pour les candidats intéressés par cette opportunité, ces derniers peuvent s’inscrire en ligne via la plateforme taxigabpnpeselection2@gmail.com, ou se rendre au siège du PNPE, sis à l’avenue de Cointet. Pour les candidats de l’intérieur du pays, ces derniers peuvent se rendre au sein des antennes provinciales du PNPE, à l’instar de celle de l’Ogooué-Maritime (Port-gentil), du Haut-Ogooué (Franceville) et du Woleu-Ntem (Oyem).
Ce projet, né de la volonté du chef de l’Etat Brice Clotaire Oligui Nguema, vise à rehausser le parc automobile national, en termes de transports en commun, mais aussi à nationaliser ce secteur longtemps laissé aux mains des ressortissants des pays amis. Par ailleurs, il est à noter que les candidats ont jusqu’au 28 février 2025 pour postuler.
En outre, pour prétendre exercer en qualité d’opérateur Taxi Gab+, les candidats doivent répondre à certains critères, notamment être de nationalité gabonaise, être âgés de 21 à 61 ans, être inscrits au PNPE en tant que demandeurs d’emploi (une copie de la carte d’inscription ou du numéro d’inscription PNPE est requise), fournir une pièce d’identité en cours de validité (CNI, récépissé CNI, passeport), présenter un acte de naissance, soumettre une copie légalisée du permis de conduire (catégories B, C, D) et fournir un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois. Les dossiers incomplets ne seront pas retenus, précise-t-on.
Aussi, lors de sa sortie médiatique le week-end écoulé, le directeur général de Taxi Gab+, Myricks Fouty Obeye, a déclaré que cette deuxième phase du projet vise à étendre l’initiative au-delà de Libreville, en touchant désormais les provinces de l’Ogooué-Maritime (Port-gentil), du Haut-Ogooué (Franceville) et du Woleu Ntem (Oyem).
Rappelons que cette deuxième vague fait suite à la précédente qui a vu 417 Taxis être mis à la disposition des compatriotes qui avaient rempli les conditions d’acquisition desdits moyens de locomotion.