Télécommunications en Afrique : Libreville abrite la réunion stratégique de la Commission d’étude 3 de l’UIT-T

La capitale gabonaise abrite depuis hier un important atelier réunissant des experts africains du secteur des télécommunications. Organisée par l’Union internationale des télécommunications (UIT), en collaboration avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la Poste du Gabon (Arcep), cette réunion, de la Commission d’étude 3 de l’UIT-T, se concentre actuellement sur les enjeux économiques et politiques touchant les Techniques de l’Information et de Communication (TIC) en Afrique. L’évènement, qui s’étend jusqu’au 21 février prochain, vise à adopter des recommandations stratégiques pour améliorer la connectivité et la régulation du secteur.

Regroupant une soixantaine d’experts venus de plusieurs pays du continent, les travaux de la Commission d’étude 3 de l’UIT-T sont axés sur des thématiques clés telles que : la connectivité Internet internationale, l’interconnexion régionale, la tarification des services des TIC et les politiques de roaming mobile. Selon Pauline Tsafak, co-présidente du groupe régional de la Commission d’étude 3 pour l’Afrique, cet atelier constitue une opportunité unique d’échanger sur les défis du secteur et de proposer des solutions adaptées aux réalités africaines.

Lors de son discours d’ouverture, le président de l’Arcep, Célestin Kadjidja, a souligné l’importance de cette commission dans l’élaboration des normes internationales et la mise en place de politiques sectorielles efficaces. Il a insisté sur les nouveaux défis auxquels sont confrontés les États africains, notamment la cybersécurité, la protection des données personnelles et l’Intelligence artificielle. Selon lui, les conclusions de cette rencontre permettront aux gouvernements de mieux anticiper les évolutions du secteur et d’adopter des régulations favorisant un accès équitable aux services numériques.

Les travaux de Libreville s’articulent autour de quatre grandes sessions de discussion portant sur les infrastructures numériques, l’accès universel aux services des TIC, la régulation des opérateurs satellites et l’itinérance mobile. L’objectif principal est de formuler des recommandations pouvant être défendues d’une seule et même voix au niveau régional et international. Ces discussions s’inscrivent ainsi dans une dynamique de renforcement de la coopération entre les États africains pour garantir une meilleure inclusion numérique.

En définitive, cette réunion d’experts marque une étape importante dans l’évolution des télécommunications sur le continent. En intégrant les besoins spécifiques de l’Afrique dans les décisions internationales, elle devrait contribuer à une amélioration significative de la connectivité et de l’accessibilité des services numériques pour les populations. Les recommandations issues de cet atelier joueront un rôle clé dans l’élaboration des futures politiques publiques et réglementations du secteur.

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