Rudain-Frayse OKANA 
Le Gabon s’apprête à entamer un nouveau chapitre de son histoire politique, qui sera marquée par l’organisation, le 12 avril prochain, de l’élection présidentielle qui s’annonce déjà comme un tournant décisif pour le pays. Ceci, en raison de la volonté de l’ensemble des Gabonais de voir le pays revenir à un ordre constitutionnel normal, au sortir de la transition politique dans laquelle le pays est engagé depuis bientôt deux ans déjà, après le Coup d’État du 30 août 2023. C’est dans ce contexte, que les états-majors des partis politiques connaissent des changements en leur sein depuis plusieurs mois. C’est dans ce cadre que Jean Ping, dans une correspondance adressée au président du Parti gabonais du Progrès (PGP), Benoit Joseph Mouity Nzamba, a annoncé sa démission de cette formation politique.
« J’ai l’honneur de vous présenter ma démission du Parti Gabonais du Progrès (PGP) », peut-on lire dudit document. Une décision qui intervient alors même que l’ancien candidat à la présidentielle de 2016 préside la Coalition pour la nouvelle République.
Au nombre des raisons évoquées par Jean Ping, figure celle liée à des « raisons de convenance personnelle », a souligné l’ancien président de l’Union Africaine.
Rappelons que Jean Ping quitte le navire PGP peu après la déclaration de candidature du président Brice Clotaire Oligui Nguema. La question qui pourrait se poser est la suite : quelles sont les réelles motivations d’une telle décision à quelques semaines de la Présidentielle ? Un possible rapprochement entre Jean Ping et le président du CTRI pourrait être à l’origine d’un tel rétropédalage ? Wait and see.
