
Depuis quelques jours maintenant, le Syndicat national des salariés de la société nationale des bois du Gabon (SYNAS), est mobilisé du côté du Boulevard Triomphal, à quelques encablures de la primature, pour faire entendre la voix des agents dont les indemnités n’ont pas été payées depuis des années déjà. Une situation de détresse qui, pour certains d’entre eux, constitue un véritable calvaire au quotidien, au vu de nombreuses charges auxquelles ils doivent faire face.
Après la réappropriation par l’État, le 30 décembre 2024, de la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG), plusieurs anciens agents avaient vu, dans cette démarche, une lueur d’espoir éclore de l’obscurité dans laquelle ils se trouvent depuis plusieurs années. Parmi ces agents, 335 d’entre eux, licenciés dans des conditions, qui jusqu’à présent, demeurent non élucidées. Seulement, fort est de constater que leur situation ne semble pas avoir évolué. C’est pourquoi, ces agents exigent le règlement du reliquat de l’indemnité transactionnelle et l’ensemble des droits sociaux non épurés, telle que nous avons pu lire sur l’une des banderoles brandies par ces derniers.
Par ailleurs, les agents ont également émis leur souhait d’en savoir plus par rapport au rapport d’enquête parlementaire de la SNBG initié en mai 2024. Et le syndicat s’est directement adressé au premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, qui selon eux, peut jouer le rôle de médiateur face à la situation dans laquelle ils sont enlisés depuis longtemps. Désormais, ces pères et mères de famille espèrent que leurs revendications pourront aboutir, car il en va de leur stabilité sociale, dans un contexte de restauration de la dignité des Gabonais.