Présidentielle 2025/Liste électorale : Bilie-By-Nze et ses compères introduisent une saisine auprès de la Cour constitutionnelle

Le processus de révision de la Liste électorale, initié par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre et de salive au sein de la classe politique gabonaise. Cela s’est encore plus traduit, ces derniers jours, par la requête introduite auprès de la Cour constitutionnelle par Alain-Claude Bilie-By-Nze, Pierre Claver Maganga Moussavou, Albert Ondo Ossa et Ali Akbar Onanga Y’Obegue. Ces acteurs politiques, à travers leur démarche, contestent le processus qui entoure les opérations pré-électorales qui se déroulent en ce moment, dénonçant des  » irrégularités » juridiques.

Dans la requête introduite auprès de la Cour constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, et dont nous avons eu copie, on peut s’imprégner des manquements soulignés par ces figures du paysage politique national, basés principalement sur la régularité de certains décrets. Ainsi, au nombre des faits, qui suscitent l’incompréhension, avons-nous l’adoption, par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le 26 décembre 2024, de l’arrêté n°0002392/MIS, ordonnant la révision de la Liste électorale sur la base de la loi n°67/96 du 12 mars 1996.

Une approche dénoncée par Bilie-By-Nze et ses compagnons de lutte : « cette révision a été effectuée au cours du mois de janvier 2025, alors que le projet du nouveau Code électoral était en phase d’adoption. Le 22 janvier 2025, la loi n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral en République Gabonaise a été promulguée, abrogeant explicitement par son article 379 la loi n°07/96 et toutes les dispositions intérieures contraires », peut-on lire de la saisine.

Aussi, la requête indique-t-elle en complément : « le 27 février 2025, le ministère de l’Intérieur a adopté deux arrêtés ministériels, n°000512/MIS et n°000513/MIS, qui fixent respectivement la période des réclamations et l’ouverture d’une période exceptionnelle d’inscription sur la Liste électorale. Ces arrêtés se fondent sur les articles 51 et 55 du nouveau code ». Au vu de ces éléments, l’ancien candidat à la Présidentielle de 2023, Albert Ondo Ossa, l’ancien premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, l’ancien vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou et l’ancien ministre, Ali Akbar Onanga Y’Obegue, sollicitent donc l’intervention de la Cour constitutionnelle, dont les prérogatives s’inscrivent parfaitement dans ce genre de situation jugée contentieuse.

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