Gabon : vers un nouveau modèle de financement pour un développement durable

Le Gabon se penche sur son avenir économique. Hier le vice-président de la Transition, Joseph Owondault Berre, a donné le coup d’envoi des Assises nationales sur le financement du développement post-Transition (ANFDPT) qui, d’ailleurs, prendront fin ce jour. Cette initiative, portée par le ministère de l’Économie et des Participations, avec l’appui du PNUD et des Nations Unies, vise à poser les bases d’une stratégie de financement plus efficace et adaptée aux enjeux du pays.

‎Depuis hier, décideurs politiques, experts et partenaires au développement échangent sur les défis économiques majeurs du Gabon, à savoir : mobilisation des ressources, renforcement de l’attractivité pour les investisseurs et structuration d’un modèle économique durable. Selon Savina Ammassari, coordonnatrice résidente des Nations Unies au Gabon, ces assises démontrent la volonté du gouvernement d’explorer des solutions novatrices pour garantir un financement durable du développement.

‎Au-delà des discussions immédiates, cette rencontre lance les premières réflexions sur le Plan national de développement du Gabon (PNDG). Elle constitue aussi un préambule à la participation du pays à la quatrième conférence internationale sur le financement du développement (FF4D), qui se tiendra à Séville, en Espagne, du 30 juin au 3 juillet 2025. Une opportunité pour le Gabon de faire entendre sa voix dans la réforme des mécanismes de financement mondiaux et de défendre ses priorités stratégiques : diversification économique, gestion des risques et attractivité des investissements.

‎Prenant la parole devant l’assemblée, Joseph Owondault Berre a plaidé pour une transformation en profondeur du système économique national. « Nous devons bâtir un modèle économique où chaque Gabonais pourra bénéficier pleinement des fruits de la croissance. Cela passe par un financement mieux structuré, une mobilisation efficace des ressources et une gestion transparente des finances publiques », a-t-il laissé entendre, car, selon lui, l’un des leviers essentiels pour cette mutation repose sur l’amélioration du climat des affaires, afin de rendre le pays plus attractif pour les investisseurs étrangers tout en valorisant les ressources locales

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