Rudain-Frayse OKANA 
Dans un élan de solidarité, Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui a mis une pause à sa campagne électorale, le temps de quelques heures, pour manifester son soutien à l’endroit de la famille d’un jeune compatriote de 22 ans qui a trouvé la mort en milieu de semaine dernière, conséquence des fortes pluies qui se sont abattues sur le Grand Libreville depuis bientôt deux semaines maintenant.
Il y a moins de 24 heures de cela, le candidat à la présidentielle, Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui s’est rendu dans la commune d’Owendo, pour rencontrer la famille du jeune homme tragiquement décédé lors des inondations survenues le 03 mars dernier, conséquence des fortes pluies qui ont frappé cette partie du Grand Libreville.
Le jeune homme âgé de 22 ans seulement, néo-étudiant, a perdu la vie dans une tentative de sauvetage afin d’extirper des enfants qui étaient pris au piège des eaux. Un geste remarquable qui n’a pas manqué de susciter de l’émotion auprès de l’ensemble de la communauté, mais surtout des proches. L’acte héroïque du jeune homme a cependant remis sur la table, l’épineuse question de l’assainissement de nos zones urbaines, qui aujourd’hui ne sont plus capables de fournir une véritable gestion des eaux, tant usées que de pluviales.
Lors de cette visite empreinte d’émotion, Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui a tenu à rappeler qu’il ne pouvait pas voyager sans venir témoigner son soutien. « Le Gabon que je prône est celui où des familles comme la vôtre ne peuvent pas rester sans soutien », a-t-il déclaré aux parents du défunt, visiblement bouleversés. Aussi, le candidat à la présidentielle a déclaré au sortir de cette visite, qu’il comptait mettre en place un service d’intervention dédié aux sinistrés des catastrophes naturelles, afin de mieux se préparer à cet type d’événement. Des mesures préventives qui certainement, selon lui, peuvent éviter pareille situation.
Par ailleurs, les populations de la zone touchée par ce drame ont manifesté leur mécontentement face à l’urbanisation anarchique dont est victime leur quartier, mais aussi les installations qui ne respectent pas les normes requises. Selon les parents du jeune disparu, le site n’avait jamais connu pareilles inondations avant l’installation de certaines entreprises étrangères, qui selon eux, a fortement impacté le circuit d’évacuation des eaux. Et le doigt est particulièrement pointé à une structure chinoise, accusée de causer des dégâts majeurs en toute « impunité ».
« Ce sont des installations qui tuent des Gabonais avec la complicité de certains responsables locaux », a souligné un membre de la famille, visiblement exaspéré.
Des révélations que Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui n’a pas manqué de condamner, tout en évoquant que le Gabon n’est pas un pays de passe-droit, et que personne n’est au-dessus de la loi.
