
L’Université Omar Bongo (UOB) est confrontée à une situation préoccupante depuis un bon nombre d’années déjà. En effet, des espaces autrefois dédiés aux étudiants, à l’instar des abris-bus, sont désormais occupés par des sans-abris. Ajouter à la présence de ces derniers, il y a qu’un grand nombre de détritus jonchent également les lieux et transformant ces endroits, principalement celui situé du même côté que le lycée d’Application Nelson Mandela, en dépotoir et lieu de résidence et attirant parfois des bandits de grand chemin.
Sur les lieux : des restes de nourriture, des cannettes vides, des valises contenant des vêtements d’hommes et de femmes, dont quelques-uns étaient fièrement cintrés sur des séchoirs de fortune, témoignant bel et bien d’une présence humaine constante. Une situation, qui dure déjà depuis plusieurs années et qui semble n’inquiéter personne, sauf les étudiantes eux-mêmes.
En effet, cette occupation anarchique soulève des questions d’insécurité non seulement pour les étudiants de l’UOB, mais aussi pour les habitants de cette zone et autres passants. Pourtant, les abris-bus, érigés à la devanture de ce temple du savoir, qui étaient autrefois des lieux d’attente pour les étudiants, sont devenus un refuge pour les sans-abris et autres délinquants qui n’hésitent pas à investir les lieux pour accomplir leurs basses besognes à des heures tardives et mettant ainsi en insécurité les paisibles populations.
Des étudiants en Communication, interrogés sur place, ont exprimé leur inquiétude face à ce spectacle insoutenable et inacceptable. Car, ils se sentent menacés par la présence de ces personnes, souvent des malades mentaux pour certains, notamment lorsque l’un d’eux est aperçu avec un marteau ou tout autre arme blanche. Dans la mesure où, ces occupants réagissent parfois de manière violente, lorsqu’ils sentent que l’espace, qui est devenu le leur, est envahi.
Cette situation met en lumière la précarité croissante et le manque de solutions pour les sans-abris. Elle pose également des défis en matière de sécurité pour les étudiants de l’UOB et autres passants. Les autorités compétentes sont donc appelées à réagir de façon pragmatique et même radicale, afin que des solutions pérennes soient trouvées.