Rudain-Frayse OKANA 
L’éducation n’a pas de murs. Ce mardi matin, dans l’enceinte de la Prison centrale de Libreville, 18 individus, privés de liberté, ont entamé les épreuves écrites du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), session 2025.
Parmi ces candidats, on compte 15 hommes et 3 femmes, tous inscrits au Centre d’examen spécialement aménagé au sein de l’établissement pénitentiaire. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de réinsertion sociale des détenus, soutenue par le ministère de l’Éducation nationale et celui de la Justice.
Encadrés par des surveillants et des enseignants, les candidats composent dans des conditions proches de celles des autres centres d’examen du pays. Pour l’administration pénitentiaire, il s’agit d’un signal fort envoyé à la société : l’éducation reste un droit, même derrière les barreaux.
« C’est une chance de se reconstruire. Ce diplôme peut ouvrir des portes une fois la liberté retrouvée », confie un surveillant, témoin de l’engagement des détenus dans leur préparation.
Le Gabon poursuit ainsi ses efforts en faveur de la réinsertion par le savoir, en offrant aux personnes détenues l’opportunité de poursuivre leur scolarité et de préparer un avenir meilleur. Résultats attendus dans les prochaines semaines.
