
Depuis 16 mois, les délégués intérieurs et extérieurs de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) continuent d’exercer leurs missions sans percevoir de salaire. Cette situation, qui perdure malgré leurs fonctions officielles, les place dans une situation financière difficile.
Selon leur collectif, entendu récemment par le journal L’Union, leurs activités, notamment la gestion des engagements décennaux et la délivrance de certificats médicaux, sans oublier l’accréditation des établissements d’enseignement supérieur, tant au Gabon qu’à l’étranger, ont permis de mobiliser près d’un milliard de francs CFA. Cette somme est actuellement bloquée au Trésor public et à la Caisse des dépôts et de consignation, alors qu’elle pourrait contribuer au règlement de leurs arriérés, conformément à une réforme initiée par le précédent directeur général de l’ANBG, Pr Ruphin Ndjambou.
L’instauration de la Ve République a relancé les espoirs d’une résolution rapide. En mai dernier, le vice-président de la République, Dr Séraphin Moundounga, a rencontré les représentants du collectif et s’est engagé à intervenir rapidement. Le dossier a ensuite été transmis à Alexandre Barro Chambrier, vice-président chargé du gouvernement, qui a également souligné l’importance de régler cette situation.
Cependant, à ce jour, le dossier reste en suspens au ministère des Comptes publics, sans avancée une concrète signalée, laissant ces agents dans une incertitude prolongée quant à la régularisation de leur situation salariale.