
Ouvert en grande pompe il y a seulement six mois, le marché national CTRI d’Oloumi, à Libreville, connaît déjà ses premiers problèmes. Depuis plusieurs semaines, une partie des commerçants en grande majorité des femmes se retrouve sans électricité. Résultat : leur activité tourne au ralenti.
Lundi dernier , la ministre de l’Entrepreneuriat, du Commerce et des PME, Gninga Chaning Zenaba, est venue sur place, accompagnée des responsables de la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG), pour s’imprégner de la situation.
Sur le terrain, les vendeuses n’ont pas caché leur mécontentement. Elles expliquent qu’un compteur électrique avait brûlé. Un nouveau a bien été installé, mais il n’est pas encore enregistré par la SEEG, ce qui les empêche d’acheter du crédit pour avoir du courant.
« On a perdu des produits parce qu’on n’a pas pu les garder au frais. Certains stands sont toujours dans le noir », raconte l’une d’elles.
Du côté de la SEEG, Reine Gerlina Ninga, responsable commerciale, indique que les demandes de compteurs individuels faites par la mairie sont en cours de traitement. En attendant, un compteur provisoire alimente l’éclairage général.
Elle ajoute que si certains stands n’ont pas de courant, c’est sans doute à cause d’un problème dans le câblage interne du marché, et non de la SEEG
Pour calmer la situation, la ministre a promis une réunion entre la mairie, la SEEG et les commerçants, afin de régler ce problème une bonne fois pour toute.